La plupart des essences conviennent à la pyrogravure, qu’elles soient claires ou foncées, tendres ou dures. Certaines offrent toutefois un rendu supérieur.

L’érable, bois homogène et mi-dur, est particulièrement apprécié pour sa teinte très claire qui met en valeur les motifs, les ombrages et la régularité du trait.

Le tilleul est également très prisé pour la précision et la profondeur des traits qu’il permet d’obtenir. Toutefois, ses nuances naturellement jaunâtres tendent à s’intensifier avec le temps, notamment sous l’effet des UV ou de la fumée de tabac.

Amateurs comme professionnels prennent soin de tracer au crayon le motif choisi, idéalement avec une mine HB. Cette étape permet de positionner avec précision les ombrages et de mettre en valeur des détails tels que les plis d’un vêtement ou les reflets du soleil sur un toit. Le trait au crayon reste facilement modifiable, contrairement au trait gravé, dont la correction implique grattage et ponçage. Avec l’expérience, l’artiste parvient à réaliser directement les ombrages au pyrograveur, le geste devenant précis et naturel.

Un appareil performant, équipé d’un transformateur 220 volts et d’un réglage de température précis, permet de contrôler l’intensité des ombrages et la qualité des traits. Les embouts interchangeables offrent la possibilité de varier la profondeur, la finesse et la largeur du tracé, assurant ainsi une grande polyvalence.